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"Mucha Mujer" : une pièce de théâtre jouée par des femmes menacées d'exclusion sociale.

RAMBLA MAGAZINE|29 novembre 2010

Par le biais de l'association culturelle La réserve d'œuvres d'artNous avons pris connaissance d'un projetappelée Much Woman.

« Il y a un peu de tout, un peu de ma famille dans le scénario, mais la série est un témoignage, elle se concentre sur la vie des filles et, en même temps, c'est de la fiction. C'est un mélange. C'est de la fiction, mais elle comporte un élément de témoignage de chacune d'elles. »"

Le Trastero de las Artes présente ce soir son spectacle théâtral Mucha Mujer : « Là, où tu conserves la force de ton humanité »dans la salle de musique de chambre du Palau de la Música Catalana. Laura a elle-même déclaré que l'œuvre est un hommage aux femmes de sa famille : « C'est une performance qui raconte un peu l'histoire de mes arrière-grands-mères, de ma grand-mère… comment elles ont voyagé et comment elles se sont battues dans la vie pour continuer malgré de nombreuses circonstances, telles que des conflits politiques, des conflits familiaux… ».

Mais Mucha Mujer est bien plus que cela ; c'est un mélange entre œuvre documentaire et hommage témoignage à la lutte des femmes. « Il y a un peu de tout, un peu de ma famille dans le scénario, mais la série est un témoignage, elle se concentre sur la vie des filles et, en même temps, c'est une fiction. C'est un mélange. C'est de la fiction, mais elle comporte un élément de témoignage de chacune d'elles. »Settecase affirme. (...)

Actrices de leur propre chef

Marcia Gil, Claire Berge, Andrea Durán, Anna Schembari et Balvina Barrera sont à l'affiche de « Mucha Mujer : Là où tu gardes la force de ton humanité ». Ces comédiennes, bien qu'amateurs, se donnent à fond sur scène. C'est un lieu magique pour elles, où elles s'épanouissent pleinement. Mais quoi de mieux pour recueillir leurs impressions directes sur ce projet social ?

Marcia Gil : « Cela m'a beaucoup enrichie. Cela m'a permis de nouer des liens avec les gens. Je traversais une période d'exclusion sociale importante et cela m'a aidée à aller de l'avant. »
Claire Berge : « Je ne savais pas parler espagnol, et maintenant je le parle. Ce projet représente bien plus qu’une simple quête de célébrité ; c’est une expérience que nous vivons ensemble. Quand nous sommes sur scène, nous nous regardons et nous pensons : Nous y sommes ; nous l’avons fait ! »

Andrea Durán : « Quand j’ai commencé ce projet, j’étais au plus mal. Mon assistante sociale me l’a conseillé, et honnêtement, ça a été formidable. Sur scène, on se libère de tout ce qu’on a, et ça reste. En plus, on se rend compte qu’on crée un lien avec les gens, qu’ils nous écoutent. On peut communiquer la souffrance qu’on a parfois vécue face à la société. »

Anna Schembari : « En tant que femme, je suis touchée par la vie, par divers événements, et j’ai dû me battre. Je reconnais que c’est un effort considérable que les femmes déploient. Je suis tombée amoureuse de ce projet et j’ai dit : je vais y apporter mon expérience. Avec ce projet, nous voulons transmettre le message que, quelle que soit votre situation, vous devez toujours trouver la volonté de continuer. »

Balvina Barrera : « J'ai très bien réussi. Nous devons continuer à nous battre pour que le projet puisse se concrétiser. »
Innovant à l'échelle nationale et internationale, ce projet s'inscrit dans une initiative culturelle et sociale visant à aborder les problématiques sociales par le biais de l'art. Mucha Mujer ambitionne de devenir un mouvement local, national et international, s'étendant à différents quartiers de Barcelone, à d'autres villes de Catalogne et d'Espagne, ainsi qu'à des pays d'autres continents. Cette expansion se concrétisera par divers événements, tels que des performances, des rencontres et des débats, ainsi que par la création de nouvelles initiatives Mucha Mujer locales. Actuellement, des organisations comme la Plataforma Comité 1º de Diciembre, Àmbit Prevenció Fundació-Àmbit Dona, ABD Associació Benestar i Desenvolupament, l'Institut Català de les Dones et Alumni Solidario de l'ESADE soutiennent déjà cette initiative.

Texte: Estefanía Pérez